Le contrat de vente du Rafale à l’Inde pourrait être finalisé d’ici « 3 ou 4 mois »
Le 31 janvier dernier, l’on apprenait que l’Inde avait sélectionné le Rafale aux dépens de l’Eurofighter Typhoon, avion avec lequel l’appareil de Dassault Aviation était en compétition finale, dans le cadre du contrat MMRCA (Medium Multi-Role Combat Aircraft) visant à remplacer les MiG-21 de ses forces aériennes.
« La négociation du contrat va s’engager très prochainement avec le soutien total des autorités françaises. Il inclura d’importants transferts de technologie garantis par l’Etat français. La réalisation du projet Rafale illustrera la profondeur et l’ampleur du partenariat stratégique entre la France et l’Inde » avait déclaré Nicolas Sarkozy, alors président de la République.
Et les discussions portant sur la vente de 126 Rafale pour plus de 20 milliards de dollars, pourtant complexes, ont l’air de bien avancer puisque l’ambassadeur indien en France, son excellence Rakesh Sood, a indiqué, lors d’une rencontre avec des journalistes de son pays, qu’un « accord est dans les étapes finales » et, « avec bon espoir », il devrait être conclu dans « les 3 à 4 mois qui viennent. »
Et, toujours l’ambassadeur, Dassault Aviation, qui négocie avec le Comité de négociation des contrats (CNM), aurait accepté les clauses fixées pour les transferts de technologie et les offset. »
Dans un premier temps, 18 Rafale seront fabriqués en France, les 108 suivants devant être assemblés, sous licence, par Hindustan Aeronautic Limited (HAL) sur son site de Bangalore.
Quoi qu’il en soit, il est dans l’intérêt de Dassault Aviation et du ministère indien de la Défense de trouver un accord final avant 2014, année où seront organisées les élections générales en Inde. La période pré-électorale est peu propice pour conclure une vente d’une telle ampleur, déjà que des réformes économiques majeures sont bloquées dans l’attente de cette échéance.
