Le Rafale franchit une nouvelle étape dans l’intégration du missile air-air Meteor

Après la première livraison d’un Rafale doté d’un radar de série RBE2 à antenne active (AESA, Active Electronically Scanned Array) conçu par Thales, l’avion de combat de Dassault Aviation a abordé une nouvelle étape de son développement avec les essais initiaux concernant l’emport et le tir de missiles Meteor.

Ainsi, d’après un communiqué diffusé par Dassault Aviation, le Rafale B301 a réalisé avec succès deux essais dits de séparation avec ce nouveau missile, les 4 et 10 octobre derniers, depuis le centre de la Direction générale de l’armement (DGA), situé à Cazaux.

Il s’est agi de vérifier le bon comportement du Meteor une fois ce dernier largué depuis le point d’emport de l’appareil sur lequel il avait été préalablement fixé. Jusqu’à présent, l’aérodymique du couple Rafale/Meteor avait été vérifiée en 2005, et des essais aéromécaniques furent menés en 2011.

Développé sous la maîtrise d’oeuvre de MBDA UK, avec la collaboration de MBDA France, MBDA Italie, Saab et Inmize, le Meteor, encore appelé BVRAAM (Beyond visual-range air-to-air missile) est un missile air-air longue portée, censé pouvoir atteindre une cible située à 100 km de distance et à une vitesse de Mach 4+. Propulsé par un statoréacteur et guidé par un radar actif, il est destiné à armer, outre le Rafale, l’Eurofighter Typhoon, le Gripen et même le F-35 Lightning II de Lockheed-Martin.

En décembre 2010, la DGA a commandé 200 exemplaires de ce missile pour des livraisons prévues en 2018. Il sera utilisé en complément des missiles air-air Mica (EM et IR), conçus pour l’autodéfense et l’interception à courte distance.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]