Missile antinavire léger : Les Britanniques s’impatientent

En juin 2010, le missilier MBDA s’était vu confier, pour environ 50 millions d’euros, la charge de réaliser les études d’évaluation portant sur le missile antinavire léger (ANL), dont le développement avait été décidé conjointement par Londres et Paris.

Connu, outre-Manche, sous le nom de Future Anti-Surface Guided Weapon, l’ANL doit en principe armer les hélicoptères NH-90 Caïman et Panther de la Marine nationale, ainsi que Lynx Wildcat de la Royal Navy.

Ce missile est destiné à mener des actions tant offensives que défensives contre des navires d’un tonnage inférieur à 500 tonnes. Doté d’un guidage infrarouge avec un renvoi d’images, il est prévu que cette nouvelle munition puisse être tirée selon le mode « tire et oublie » ou bien être contrôlée jusque vers sa cible par un opérateur.

La phase d’études arrive à son terme. Il reste maintenant à signer un nouveau contrat pour lancer le développement du missile. Or, c’est là que le bât blesse car l’on se fait attendre du côté français.

« Les Britanniques ont clairement fait savoir que ce programme était prioritaire et urgent pour leurs forces armées, et qu’ils se lanceraient tous seuls dans le développement si la France tardait trop à réagir » ont indiqué des sources en poste chez MBDA à l’hebdomadaire Air&Cosmos.

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