Des Cirrus dans le ciel de Salon de Provence

Après avoir obtenu les contrats visant à assurer la maintenance des avions Xingu de l’Ecole d’aviation de transport basée à Bourges-Avord et de la Flottille 28F implantée à Lann Bihoué, ainsi que celle des TB Epsilon de l’Ecole de pilotage de l’armée de l’Air de Cognac (EPAA 315), à qui elle loue des Grob 120, la société Cassidian Aviation Training Service, filiale d’EADS, a obtenu, le 1er août, le marché de l’entretien des appareils du Centre de formation aéronautique militaire initiale (CFAMI 05-312) de l’Ecole de l’air et de l’escadrille 50S, laquelle est chargée de la formation initiale des futurs pilotes de l’aéronautique navale.

Dans le cadre de ce contrat, CATS va également louer des appareils Cirrus SR-20 et SR-22. Et les choses n’ont pas traîné car un de ces appareils a déjà été réceptionné par le CFAMI 05-312 une semaine après la notification du contrat.

Au total, 20 Cirrus (13 SR20 et 7 SR22) seront mis en oeuvre à l’Ecole de l’air pour la formation initiale des futurs pilotes de l’armée de l’Air à partir d’octobre prochain, c’est à dire après la phase d’expérimentation et d’évaluation.

Le Cirrus SR20 a été choisi par l’US Air Force Academy de Colorado Springs pour remplacer les Diamond DA40 du 557th Flying Training Squadron chargé de la formation initiale des pilotes américains.

Avion léger développé outre-Atlantique par Cirrus Design, le SR-20 est un monomoteur quadriplace commercialisé depuis 1999. Construit avec des matériaux composites, il a une masse à vide de 939 kg. Sa vitesse de croisière est de 155 KT (1 KT= 1,852 km/h) et son plafond est de 5.334 mètres. Le SR-22 a quant à lui des performances supérieures et une avionique améliorée.

« Il y a de nombreuses similitudes entre les Cirrus et l’avion de chasse. Le Cirrus SR22 présente des performances beaucoup plus adaptées et réduit la marge qui existait avant entre le D140 et l’Alphajet » a expliqué le commandant Jérôme Taisant, du CFAMI, sur le site Internet de l’armée de l’Air. « Il aura un impact sur la formation des navigateurs et représentera un réel apport qualitatif » a-t-il ajouté.

En outre, leur pilotage étant plus exigeant, ces appareils permettront une meilleure sélection tout en assurant une meilleure formation du personnel navigant. Du coup, le commandant Taisant estime qu’ »une partie des missions réalisées à Cognac, dans le cadre du tronc commun où les élèves sont orientés dans la chasse ou le transport, pourrait être transférée à Salon-de-Provence » étant donné que le « Cirrus ouvre un plus large éventail de missions que les autres avions n’offraient pas. »

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