L’armée française a officiellement quitté le district de Surobi

Plus de trois mois après en avoir transmis officiellement le contrôle aux forces de sécurité afghane, l’armée française vient de quitter définitivement, ce 31 juillet, le district de Surobi, qui était, avec la province de Kapisa, l’une des deux zones de responsabilité française.

Une dernière cérémonie des couleurs, à l’issue de laquelle le drapeau tricolore a été ramené, a eu lieu à la base avancée de Tora, vers 8H30, en présence d’une trentaine de soldats français et autant d’afghans.

Quatre ans après l’embuscade d’Uzbeen, qui fut fatale à 10 militaires français, le district de Surobi est considéré comme sûr. En mars dernier, un officier de retour en France confiait à l’Associated Press y avoir « essuyé des tirs qu’une fois en quatre mois, et ce n’était pas une grosse attaque. Les tirs ne venaient que d’une direction ».

Sur les 650 militaires du Groupement tactique interarmes (GTIA) Wild Geese, qui, principalement armé par le 92ème Régiment d’Infanterie (RI) de Clermont-Ferrand, était déployé en Surobi, une partie devrait rentrer en France prochainement. Les autres resteront à Kaboul pour former une force de réaction rapide (Quick Reaction Force – QRF) prête à intervenir à la demande du bataillon (kandak) 36 de la 3e brigade du 201e corps de l’armée afghane, désormais installé sur l’ancienne base française.

Selon le calendrier donné par l’Etat-major des armées (EMA), les effectifs français en Afghanistan devaient être ramenés à 2.950 hommes d’ici la fin du mois d’août, puis à 1.400 au début de l’année 2013. Leur mission sera d’assurer le retrait des matériels et continuer la mission de formation des forces afghanes.

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