Rolls Royce fournira les réacteurs des futurs SNLE de la Royal Navy pour plus d’1 milliard d’euros

Après BAE Systems, qui a décroché un contrat de 350 millions de livres en mai pour les études préliminaires portant sur le nouveau sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) de la Royal Navy, c’est au tour de Rolls Royce d’obtenir un marché « de plus d’un milliard de livres » (soit 1,24 milliard d’euros) visant à fournir des réacteurs nucléaires aux prochains submersibles.

« Le contrat inclut la modernisation de l’usine actuelle de production de réacteurs de Rolls-Royce à Derby » a précisé le motoriste, par voie de communiqué.

Actuellement, la dissuasion nucléaire britanniquement repose uniquement sur 4 SNLE de la classe Vanguard, équipés de missiles Trident dotés chacun d’un réacteur à eau pressurisée Rolls-Royce PWR2. Le prochain, le PWR3, devrait être développé en coopération avec les Etats-Unis.

Les 4 SNLE de type Vanguard arriveront en fin de vie au cours des années 2020. Et la question de leur remplacement fait débat entre les conservateurs et les libéraux-démocrates, qui forment la coalition au pouvoir à Londres. Les premiers veulent aller de l’avant sur ce dossier tandis que les seconds estiment qu’il faudrait chercher des solutions alternatives, compte tenu du coût du projet en période de crise.

La décision de construire ou non de nouveaux sous-marins « n’a pas besoin d’être prise avant 2016 », a déclaré le ministre britannique de la Défense, Philip Hammond, le 17 juin. « Ce que nous faisons maintenant est de commander ce qui doit l’être pour que nous ayons la possibilité » de construire ces sous-marins si une telle décision doit être prise, a-t-il ajouté.

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