Elan de solidarité à l’égard des blessés de l’armée de Terre

Depuis que la France est engagée militairement en Afghanistan, l’armée française a perdu 87 hommes et compte plus de 700 blessés, dont certains ont subi de lourds traumatismes.

Pour la communauté militaire, la solidarité n’est pas un vain mot. Ainsi, le 19 juin, à Rennes, le général Royal, commandant de la région terre Nord-Ouest et officier général de la zone de défense ouest, a remis au général Thorette, ancien chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT) et actuellement président de l’association Terre Fraternité, un chèque de 41.600 euros qui correspond aux sommes récoltées lors d’une série de 14 concerts donnés par la musique de l’Artillerie dans 14 villes de l’ouest de la France.

Selon les précisions données par le général Royal et rapportées par Ouest France, ce sont 11.000 personnes qui ont assisté à ces concerts en 13 mois. L’idée de cette « tournée » a notamment été portée par le lieutenant-colonel Henri Dumont Saint-Priest, malheureusement décédé en mars 2011. Cet officier avait occupé la fonction de chef de la cellule d’aide aux blessés de l’armée de terre (CABAT) avant de devenir le directeur de cabinet du général Royal à Rennes.

Solidarité toujours, mais en Afghanistan cette fois. A Nijrab, la 1ère compagnie du 16ème Bataillon de Chasseurs, qui arme principalement le Battle Group « Acier », offert un « grand barbecue » au cours duquel elle a organisé son traditionnel « tiercé », qui consiste à parier sur l’avancée de « jetons sections » sur le mode du jeu de petits chevaux. Bon, ça a l’air compliqué dit comme ça… mais l’essentiel est que 764 euros ont été récoltés au profit de Terre Fraternité.

L’association présidée par le général Thorette, née après l’affaire de Bouaké (Côte d’Ivoire, novembre 2004), intervient « en complément de la solidarité institutionnelle, par la force des choses plus procédurière ». Elle « permet de répondre à un besoin de réactivité en fournissant à la CABAT les moyens financiers lui permettant de venir immédiatement en aide aux blessés rapatriés vers les hôpitaux parisiens ainsi qu’à leurs familles, aux blessés en service hospitalisés en province, sans oublier les familles endeuillées ».

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