La Belgique prolongera ses engagements militaires au Liban et en République démocratique du Congo
Le ministre belge de la Défense, Pieter De Crem, assuré, le 29 mai dernier, que la Belgique prolongera sa participation à deux opérations de maintien de la paix dans le cadre des Nations Unies, si ces dernières sont toutefois reconduites.
Il s’agit de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) ainsi que de la Force Intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL).
Pour la première mission, la Belgique fournit un avion de transport C-130 Hercules et ainsi que 7 observateurs. La MONUSCO a pour mandat d’assurer la protection des civils et d’appuyer les autorités de la RDC dans leurs efforts visant à stabiliser et consolider la paix. Ce qui n’est pas une mince affaire au vu des ingérences d’autres pays de la région au Nord-Kivu, à commencer par le Rwanda.
La contribution belge à la MONUSCO est très modeste, les effectifs militaires s’élevant à 17.000 hommes, essentiellement venus d’Inde (3704), du Pakistan (3.695), du Bangladesh (2.523), d’Afrique du Sud (1224), de l’Uruguay (1.179) et, dans une moindre mesure, du Maroc et de la Chine. Cette mission devrait être prolongée par un vote à l’ONU le 30 juin prochain.
Quant à la Finul, la Belgique compte une centaine de casques bleus, le premier contingent en termes d’effectifs étant celui de l’Indonésie (1.355 hommes). L’Italie, la France et l’Espagne y ont réduit leur présence au cours de ces derniers mois.
Cela étant, Pieter De Crem souhaite que les Nations unies établisse des stratégies de fin de conflit. « J’ai parfois l’impression que notre présence (celle de la communauté internationale) est vue comme un confort » par les autorités du pays concerné a-t-il affirmé. Ce qui, selon lui, leur évite d’envisager des solutions durables aux crises auxquelles ils sont confrontés.
