Un agenda chargé pour le porte-avions Charles de Gaulle

En mars dernier, suite à un arrêt technique au cours duquel 4.500 travaux de maintenance ont été réalisés, le porte-avions Charles de Gaulle a effectue une première sortie en Méditerranée, notamment afin d’assurer la formation ainsi que la qualification des jeunes pilotes de l’aéronautique navale et participer à l’exercice Fanal.

A cette occasion, le navire a pu également testé le nouveau revêtement de son pont d’envol, lequel, selon DCNS, doit permettre de « diminuer les sollicitations des trains avant des aéronefs lors des appontages, tout en assurant un « grip » pour l’adhérence du train ».

Suite à cette première mission, le Charles de Gaulle vient de nouveau d’appareiller de Toulon avec 8 Rafale Marine, 7 Super Etendard Modernisé et 2 Hawkeye, pour une nouvelle Période d’entraînement aéronaval (PEAN), prévue pour durer 6 semaines. Et autant dire que le programme sera très dense.

Dans un premier temps, il s’agira de terminer le regroupement de l’ensemble du groupe aéronaval (GAN), lequel sera composé par le frégate de défense aérienne Forbin (avec un hélicoptère Caïman embarqué), la frégate anti-sous-marine Montcalm, le Bâtiment de commandement et de ravitaillement Var et un sous-marin nucléaire d’attaque).

Une fois cette phase accomplie, les choses sérieuses pourront commencer avec un premier exercice, le 6 juin, qui visera à qualifier le pacha du Charles de Gaulle et celui du Forbin à la « fonction de commandement de lutte antinavires ». Pour les besoins de la cause, les frégates de surveillance Jean Bart, Courbet et Surcouf seront mobilisées.

Ensuite, le Charles de Gaulle et son groupe enchaînera avec l’entraînement interarmées « Mojito », du 11 au 14 juin, dans le sud-ouest de la France. Organisé par la 11ème Brigade parachutiste, cet exercice fera appel aux avions du groupe aérien embarqué ainsi qu’à ceux de l’armée de l’Air pour des missions de soutien aérien rapproché, de reconnaissance et de récupération de sauvetage au combat principalement au profit du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes (RCP) de Pamiers. Un groupe du Commando Parachutiste de l’Air (CPA) 30 sera embarqué à bord du porte-avions afin de prendre, lui aussi, par à ces manoeuvres.

Une fois que ces dernières seront terminées, le Charles de Gaulle mettra le cap vers l’Espagne, afin de travailler avec l’Armada Española. Le bâtiment fera escale, pour la première fois depuis sa mise en service, à Carthagène.

Le 24 juin, le navire amiral de la Marine nationale sera au large de Rabat, au Maroc. Là aussi, des « interactions » sont prévues avec les forces armées marocaines, de même qu’une campagne de tir air-sol pour le groupe aérien embarqué. Enfin, cette séquence se terminera avec des manoeuvres en Méditerranée avec le porte-avions américain USS Einsenhower.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]