Les gendarmes réintègrent le Groupe de sécurité de la présidence de la République

Créé en 1983 par le commandant Christian Prouteau, le Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) comptait, à ses débuts, pratiquement que des gendarmes. Avec l’élection de Jacques Chirac à l’Elysée, en 1995, la composition de cette unité devint « mixte », c’est à dire avec autant de militaires que de policiers.

Cet équilibre changera en 2007, avec Nicolas Sarkozy qui décida d’écarter – sans ménager les susceptibilités – les gendarmes de sa garde rapprochée, alors commandée par un policier, Michel Besnard. Cette dernière a cependant fait l’objet de critiques après l’agression de l’ancien de chef de l’Etat par un déséquilibré lors d’un déplacement à Brax, en Haute-Garonne.

Avec le président fraîchement élu, François Hollande, la composition du GSPR va de nouveau changer. En fait, en guise de changement, il s’agit de revenir à la situation qui prévalait lors des deux mandats de Jacques Chirac.

En effet, si le GSPR devrait voir ses effectifs à la baisse, il comptera 30 militaires issus du Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) et de 30 policiers.

Par ailleurs, le commandant du GSPR va également être remplacé car Michel Besnard laissera ses fonctions à une femme, la commissaire Sophie Hatt, une quadagénaire qui a déjà dirigé le du Groupe de sécurité du Premier ministre (GSPM) quand Lionel Jospin était à Matignon.

Le GSPR fait partie, depuis 2008, du Service de Protection des Hautes Personnalités (SPHP), actuellement dirigé – mais sans doute encore pour peu de temps – par le l’Inspecteur Général Gilles Furigo.

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