Le contingent belge commencera son retrait d’Afghanistan dès l’automne 2012

Actuellement, plus de 600 militaires belges sont déployés en Afghanistan, dans le cadre de la Force internationale d’asssitance à la sécurité, sous commandement de l’Otan.

Alors que la France prévoit un retrait anticipé de ses « troupes combattantes » d’ici la fin de l’année 2012, ce qui est nature à inciter d’autres pays de la coalition à en faire de même – c’est, du moins, la crainte qui est prêtées à l’administration Obama, la Belgique entend respecter l’échéance fixée lors du sommet de l’Alliance atlantique qui s’est tenu à Lisbonne en novembre 2010, laquelle prévoit la fin de la mission de combat de l’Otan en décembre 2014.

« La Belgique confirme le retrait de ses troupes d’ici la fin 2014 » a ainsi indiqué le gouvernement belge, le 16 mai, à l’issue d’une réunion en comité restreint visant à préparer le sommet de l’Otan, prévu les 20 et 21 mai à Chicago.

Cependant, le contingent belge amorcera son retrait à partir de septembre prochain, ce qui portera ses effectifs de 626 à 320 hommes. Les militaires d’outre-Quiévrain concernés en premier lieu sont ceux qui assurent actuellement la sécurité de l’aéroport de Kaboul.

Le reste du contingent belge est composé par des personnels affectés à l’état-major de l’ISAF, des équipes d’instructeurs, notamment à Mazar-i-Charif et à Kaboul, ainsi que par un détachement de 6 chasseurs bombardiers F-16 basés à Kandahar et mis en oeuvre par une centaine de militaires (mission Guardian Falcon).

Reste maintenant à savoir s’il y aura toujours des militaires belges en Afghanistan après 2014. Car l’aide dont aura besoin l’Afghanistan sera au menu du sommet de Chicago.

Le 4 mai dernier, le ministre de la Défense, Pieter de Crem, a indiqué qu’il y aurait encore une présence militaire belge après 2014 afin de continuer à former l’armée afghane, mais pas dans les mêmes proportions que maintenant.

« Sur la question du rôle militaire éventuel de l’Otan après 2014, tout rôle de combat devrait être exclu. Il va de soi qu’en cas de nécessité, ces troupes devront pouvoir se défendre » a expliqué Bruxelles.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]