Des moyens aériens français supplémentaires pour lutter contre la piraterie somalienne

Le 7 avril prochain, la France prendra la direction de l’opération européenne Atalante, qui vise à lutter contre les pirates somaliens dans l’océan Indien et au large de la Corne de l’Afrique.

La frégate Aconit, qui est déjà engagée dans cette opération, sera rejointe par le Bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne, à bord duquel se trouve l’état-major du contre-amiral Dupuis, ainsi que, temporairement, par le BPC Dixmude.

Mais ce n’est pas tout. En effet, depuis le 15 mars dernier, le dispositif français a été renforcé par des moyens aériens. En effet, un avion de patrouille maritime Falcon 50M de l’aéronautique navale a été déployé à Djibouti. La mission de cet appareil est d’effectuer des vols de surveillance qui peuvent durer jusqu’à 5 heures, au cours desquels sont enregistrées des images à l’intention des analystes du renseignement. Il s’agit ainsi de localiser les embarcations suspectes et, le cas échéant, de lancer une alerte en cas de menace imminente.

Outre le Falcon 50M, un avion de détection et de contrôle aérien E-3F AWACS de l’armée de l’Air sera également de la partie, comme en 2009 et en 2010. L’intérêt de déployer un tel appareil est qu’il peut surveiller une zone maritime plus vaste tout en coordonnant l’action des différents moyens engagés.

Ainsi, un E-3F a joué un rôle prépondérant, il y a un et demi, dans l’arrestation de pirates qui venaient de s’en prendre à un thonier-senneur français non loin des Seychelles. Ces derniers avaient été retrouvés par un avion Merlin III luxembourgoies et les garde-côtes de l’archipel, grâce aux indications fournies par l’appreil de l’armée de l’Air.

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