200 militaires français supplémentaires ont quitté l’Afghanistan

Amorcé en octobre 2011, le retrait militaire français d’Afghanistan se poursuit, avec le retour au pays, au cours du mois de mars, de 200 soldats supplémentaires.

Ainsi, après l’annonce du désengagement du détachement de l’armée de l’Air mettant en oeuvre les drones Harfang depuis la base de Bagram (40 personnels concernés), ce sont 160 autres militaires français du GTIA (Groupement tactique interarmes) Picardie, déployés dans le district de Surobi, qui ont été concernés par cette 3e phase du désengagement français.

Ces 160 soldats – soit l’équivalent d’une compagnie – appartiennent au 1er Régiment d’Infanterie (RI), au 1er Régiment de Spahis, au 1er Régiment d’Artillerie de Marine (RAMa) et au 3e Régiment du Génie (RG). Ils ont participé à une dernière opération d’appui à l’armée nationale afghane qui a eu lieu entre les 13 et 16 mars en vallée d’Uzbeen.

Pour le colonel Didier Gros, chef de corps du GTIA Picardie, ce retrait est « le signe tangible de nos progrès, car c’est grâce à ce travail que la transition en Surobi se concrétise aujourd’hui ».

Interrogé par l’Associated Press, un lieutenant français a estimé que la sécurité s’était améliorée dans le district de Surobi. « Nous n’avons essuyé des tirs qu’une fois en quatre mois, et ce n’était pas une grosse attaque. Les tirs ne venaient que d’une direction » a-t-il déclaré.

Depuis octobre, les effectifs français en Afghanistan ont donc été diminués de 600 militaires. D’ici la fin de l’année, ce contingent devrait être réduit à 2.600 hommes.

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