Deux militaires en tenue abattus à Montauban (MàJ)

Trois militaires en tenue ont été la cible de coups de feu alors qu’ils étaient en train de retirer de l’argent à un guichet automatique situé dans une rue du 1er bataillon de choc, à Montauban (Tarn-et-Garonne), tout près de la caserne du 17ème Régiment du Génie Parachutiste (RGP).

Deux des trois soldats, âgés de 24 et 26 ans, ont été tués au cours de cette fusillade, qui a eu lieu aux environs de 14-15 heures, ce 15 mars.  Le troisième militaire visé, âgé de 28 ans, est gravement blessé et son pronostic vital est engagé, selon le ministère de la Défense, qui avait malencontreusement annoncé son décès quelques temps auparavant par voie de communiqué.

D’après les premiers éléments de l’enquête, l’auteur des coups de feu aurait agi seul. Ayant pris la fuite avec un scooter, il est activement recherché et d’importants moyens de police et de gendarmerie ont été déployés.

Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a exprimé « sa plus vive émotion » à l’annonce de ce drame. Et il a indiqué, par voie de communiqué, « faire confiance à la justice, sous l’autorité du procureur de la République, pour que toute la lumière soit faite au plus vite sur cet acte criminel ».

« Les circonstances sont confuses et, à la minute où je vous parle, on ne peut pas donner d’explication et on ne peut même pas qualifier. C’est un meurtre, c’est incontestable, mais on ne peut pas en dire les raisons », a réagi le président Sarkozy. « C’est l’ensemble de la communauté militaire qui est extrêmement bouleversée par ce drame », a-t-il poursuivi.

« Dans des drames de cette ampleur, il est très important de ne pas se laisser submerger par l’émotion, que je comprends naturellement, je pense aux familles », a encore ajouté le chef de l’Etat.  « J’ai demandé au ministre de la Défense de se rendre immédiatement sur place, de faire le point avec les autorités de police et les autorités judiciaires pour savoir exactement ce qui s’est passé », a-t-il précisé.

Cette fusillade fait suite au meurtre du maréchal des logis-chef Imad Ibn-Ziaten, appartenant au 1er Régiment du Train Parachutiste. Ce sous-officer âgé de 30 ans, a été abattu à Toulouse le 11 mars dernier, pour une raison inconnue.

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