Entrée en service du premier porte-avions chinois dès cette année?

D’après le Quotidien du Peuple, le porte-avions anciennement appelé Varyag, qui a effectué ses premiers essais en mer en août 2011 après avoir été remis en condition et réaménagé au chantier naval de Dalian, doit être mis en service au sein de la marine chinoise dès cette année, certaines sources évoquant même le 1er août prochain, qui est la « journée de l’armée » en Chine.

Cette annnonce a été faite par l’amiral Xu Hongmeng, le commandant adjoint de la marine chinoise. Ce dernier a également précisé que des avions de combat seront bientôt embarqués à bord du Shi-Lang (le nouveau nom de l’ancien Varyag) à des fins d’essais lors de la prochaine sortie en mer du navire. Les appareils concernés sont des J-15. Or, ce type d’avion, dérivé du SU-33 russe, est encore en cours de développement.

Tout comme l’est le Xian X-7, un appareil de transport doté de capacités AEW&C afin d’en faire un avion de guêt aérien, comme l’est le Hawkeye en service dans l’US Navy et la Marine nationale. Des photographies d’un prototype ont d’ailleurs circulées en mai 2011.

Selon Janes Defence News, des maquettes grandeur nature d’aéronefs ont récemment été vues à bord du Shi-Lang. Par ailleurs, des photographies de ce navire prises lors de sa dernière campagne d’essais en mer ont montré qu’il était dépourvu, du moins à l’époque, de brins d’arrêt. Autrement dit, il était alors impossile d’y faire apponter le moindre appareil embarqué, sauf des hélicoptères Z-8 (une version chinoise du Super Frelon français).

Qui plus est, la marine chinoise est censée ne pas maîtriser les techniques liées à l’aéronautique embarquée. Or, il faut du temps pour les acquérir. Une maquette en béton du Shi Lang a bien été construite à Wuhan afin d’entraîner des pilotes mais cela paraît bien insuffisant…

Il était estimé, jusqu’à présent, que la mise en service du Shi-Lang n’aurait pas lieu avant 2015, voire 2016. Aussi, ces déclarations des officielles sont à prendre avec prudence. A moins que les ingénieurs chinois aient mis les bouchées doubles. Ou que Pékin ait très bien caché son jeu, notamment donnant des indications erronées sur les avancées de son programme. Quoi qu’il en soit, on en saura plus d’ici le 1er août prochain.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]