Les dépenses liées aux achats en urgence opérationnelle ont fortement baissé en 2011

Le délégué général de l’armement, Laurent Collet-Billon, a confirmé, ce 22 février, la bonne santé des exportations françaises d’armement, lesquelles ont progressé, en 2011, de 27% par rapport à l’exercice précédent, pour atteindre les 6,5 milliards d’euros. Ce résultat permet à la France de conserver le 4e rang mondial des exportateurs en matière d’armement. « Ce sont 50.000 emplois directs et 50.000 emplois indirects » a-t-il précisé.

Par ailleurs, la Direction générale de l’armement (DGA) a investi, toujours en 2011, 10,7 milliards d’euros au profit de l’industrie française de défense, au titre des programmes d’armement et de la recherche (724 millions)

« L’effort de renouvellement des forces s’est poursuivi en 2011, avec notamment, dans le domaine de la dissuasion la suite des livraisons de missiles M51 et ASMPA, dans le domaine concventionnel les livraisons des hélicoptères NH90 et Tigre, des équipements de fantassin FELIN, des véhicules blindés de combat VBCI, des avions Rafale ainsi que des missiles Aster, Exocet MM40 et MICA » explique la DGA.

En renvanche, les dépenses liées aux programmes dits d’urgence opérationnelle ont affiché une forte baisse l’an passé. En 2010, elles avaient déjé diminué, passant de 250 à 170 millions d’euros.

Ces sommes relativement importantes allouées aux acquisitions en « urgence opération » avaient été en grande partie justifiées par la dureté des engagements en Afghanistan.

Cela étant, et alors que, en 2011, l’armée française a été engagée simultanément sur quatre théâtres d’opérations exigeants (Côte d’Ivoire, Liban, Libye et Afghanistan), seulement 20 millions d’euros ont été engagés dans une procédure d’acquisition en « urgence opération » (UO).

Pour la DGA, c’est « une autre preuve de la robustesse de l’approche capacitaire du ministère et de la flexibilité des matériels déployés pour s’adapter à des théâtres d’opération variés et très éprouvants. »

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