La gendarmerie organise son premier concours national pour recruter ses sous-officiers

Jusqu’à présent, le recrutement concernant les sous-officiers de la gendarmerie nationale était ouvert toute l’année. Il consistait à faire passer des tests de sélection en région aux candidats et ceux ayant obtenus les meilleurs résultats étaient retenus.

Désormais, les choses ne se passent plus ainsi. En effet, pour la première fois dans son histoire, la gendarmerie nationale organise, ce 8 février, un concours national pour recruter ses sous-officiers.

Et a priori, la formule fait recette puisque 16.000 candidats sont sur la ligne de départ pour 1.920 postes ouverts en externe et 1.280 en interne. Pour se présenter à ce concours, il faut être âgé de 18 ans au moins et de 35 ans au plus, avoir un baccalauréat en poche et présenter « une moralité et un comportement compatible avec l’exercice de la fonction de sous-officier de gendarmerie ».

Ce concours se déroule en deux temps. La première partie, qui a donc lieu ce jour au Parc des Expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis) pour les candidats métropolitains, comprend un devoir de connaissances générales écrit (3 heures, coefficient 5), des tests psyschotechniques (35 mn, coéfficient 2) et un oral de langue étrangère (30 mn, coefficient 1). Il s’agit là des épreuves dites « d’admissibilité », lesquelles se terminent par « deux inventaires de personnalité destinés à préparer (…) leur entretien individuel avec un psychologue ».

Par la suite, les candidats retenus après la première phase auront d’autres épreuves en région, plus précisément dans un Centre de sélection et de concours. Là, ils auront un entretien avec un psychologue, un oral avec un jury portant sur ses motivations ou bien sur des questions d’actualités, et une épreuve sportive.

Les premières incoporations en école de gendarmerie auront normalement lieu le mois suivant la publication des noms des candidats retenus. Cela étant, il restera encore une dernière formalité à accomplir : la visite médicale, laquelle doit confirmer ou non celle passée au Centre de sélection et de concours.

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