Plus de 13.000 militaires britanniques seront mobilisés pour la sécurité des Jeux Olympiques de Londres

Le ministre britannique de la Défense, Philip Hammond, a annoncé le dispositif que comptent mettre en oeuvre ses services à l’occasion de la tenue des prochains Jeux Olympiques de Londres, qui auront lieu du 27 juillet au 12 août 2012.

Ainsi, 13.500 militaires de Sa Gracieuse Majesté seront mobilisés pour assurer la sécurité de cet évènement, dont 5.000 seront chargés d’aider la police avec des démineurs et des équipes cynophiles et 7.500 pour la protection des sites.

La Royal Air Force assurera la sécurité de l’espace aérien avec des avions de combat Typhoon placés en stand-by sur la base de Norholt et des hélicoptères. A ce sujet, les commandos britanniques se sont entraînés aux techniques MASA (Mesures actives de sûreté aérienne) avec des Fennec de l’armée de l’Air française en mars dernier, à l’occasion de l’exercice Southen Mistral, dont une partie avait dû être annulée pour cause d’intervention en Libye. La France a une réelle expertise dans ce domaine, comme avec l’escadron Parisis, qui assure ce type de mission en région parisienne.

Quant à la Royal Navy, également mobilisée, elle déploiera le HMS Ocean à Greenwich, sur la Tamise, dans le sud-est de Londres, ainsi que le transport de chalands de débarquement HMS Bulwark ira mouiller dans la baie de Weymouth, à 210 km de la capitale anglaise.

Par le passé, le Royaume-Uni a connu plusieurs alertes terroristes chaudes. Et le 7 juillet 2005, soit au lendemain après avoir été choisie pour organiser les JO de 2012, Londres a été le théâtre d’une série d’attentats meurtriers dans les transports en commun (52 tués).

Cela étant, déjà engagé en Afghanistan (il fournit le 2ème contingent à la coalition en termes d’effectifs), il ne faudrait pas que le Royaume-Uni soit aux prises avec une autre crise au cours de cette période. Et l’on pense aux Malouines, déjà objet d’un conflit, en 1982, avec l’Argentine…

La semaine passée, Buenos Aires a montré quelques signes de nervosité, en critiquant Londres pour avoir étendu une zone de protection marine autour des îles de Géorgie du Sud, près des Malouines. Le ministre argentin de la Défense, Arturo Puricelli, a même parlé « d’ursupation ». « En réalité, ce qu’on devrait demander au Royaume-Uni, c’est que s’il est préoccupé par l’environnement, il devrait d’abord abandonner les explorations unilatérales de pétrole dans les zones sous-marines » a-t-il insisté.

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