Le Japon a lancé un nouveau satellite espion

Après le survol de son territoire, en 1998, d’un missile balistique nord-coréen, Tokyo a décidé de mener un programme d’observation des activités de Pyongyang via des satellites espions, placé sous l’autorité du Premier ministre japonais

Ainsi, dans le cadre de cette politique, une fusée H-2A a mis sur orbite, le 12 décembre, le satellite Radar-3 depuis le site de l’agence spaciale japonaise (JAXA) de Tanegashima, dans le sud-ouest du Japon.

Un lancement d’un appareil du même type est prévu d’ici le printemps 2013. Il s’agit de remplacer deux satellites radars précédemment lancés mais qui, depuis, ne sont plus opérationnels.

Selon les médias japonais, le Radar-3, conçu par Mitsubishi Heavy Industries (MHI) a coûté 517 millions de dollars, montant auquel il faut ajouter le coût du lancement, qui est de l’ordre de 133 millions.

Désormais, le Japon dispose de 4 satellites espions en orbite, dont trois de reconnaissance optique. Les deux derniers de ce type qui ont été lancés ont pu bénéficier des dispositions de la Loi fondamentale sur l’espace, adoptée en 2008, laquelle a levé la contrainte qui pesait jusqu’alors sur les engins spatiaux de renseignements, dont les capacités ne devaient pas excéder celles des satellites à usage commerciaux.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]