Le porte-avions chinois a de nouveau pris la mer pour des essais

Le porte-avions chinois, le Shi-Lang, qui était autrefois le Varyag, un navire intialement destiné à la marine soviétique, avant d’être acheté par une société de Macao qui avait alors indiqué vouloir en faire un casino flottant, a repris la mer, le 29 novembre, afin de mener une nouvelle campagne d’essais supplémentaires.

Ce bâtiment a déjà appareillé en août dernier pour une courte période. Jusqu’alors, Pékin avait longtemps nié vouloir se doter d’un porte-avions et ce n’est donc que très récemment que son existence sous de nouvelles couleurs a été officiellement dévoilée.

Mais les travaux pour remettre en état l’ancien Varyag semble être plus compliqués que prévu. En effet, d’après la revue spécialisée Janes Defence Weekly (édition du 19 octobre 2011), le navire a fait l’objet d’importants travaux après sa première sortie en mer.

Sur la base d’analyses d’images satellites et d’analyses fournies par DigitalGlobe, il a en effet été relevé une intense activité sur différentes parties du Shi-Lang, laquelle suggérerait que le porte-avions a connu des problèmes au niveau de sa coque ou sur son système de propulsion.

Et le pont d’envol du navire a également retenu l’attention des analystes puisque des images prises en septembre dernier le montre en cours de réfection, ce qui laisse à penser que les ingénieurs chinois ont eu des soucis avec le revêtement de cette surface et un apprêt à base de chromate de zinc, qui est un agent anti-corrosion a, semble-t-il, été appliqué.

Cela étant, la mise en service prochaine d’un porte-avions au sein de la marine chinoise suscite des interrogations au sujet des intentions de la Chine, qui a plusieurs contentieux territoriaux avec ses proches voisins.

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