Lourdes pertes pour les insurgés afghans lors d’une attaque contre un poste avancé

Selon Mokhlis Afghan, le porte-parole du gouverneur de Paktika, une province située dans l’est de l’Afghanistan et frontalière avec la zone tribale pakistanaise du Nord-Waziristan, entre 60 et 70 insurgés ont été tués dans la nuit du 8 au 9 novembre, alors qu’ils menaient une attaque contre un poste de combat tenu par les forces américaines et afghanes dans le district de Barmal.

Toujours d’après la même source, les assaillants, probablement venus du Pakistan, étaient armés d’armes légères et de lance-roquettes. Au cours de ce violent accrochage, qui n’a pas causé de perte du côté de la coalition, un appui aérien a été fourni par les appareils de l’Otan.

De son côté, la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF), sous commandement de l’Otan, a confirmé cette attaque et a évoqué des « pertes significatives » dans les rangs insurgés, sans donner plus de précisions.

Selon deux responsables des services de renseignement afghans, interrogés par la BBC, les insurgés n’auraient pas pu mener leur attaque « sans l’aide des forces de sécurité pakistanaises ». Et pour un responsable de la police locale, il y aurait eu des « combattants étrangers » parmi les assaillants. « Nous avons écouté leurs conversations radio. Il y avait des interlocuteurs qui s’exprimaient en arabe, tchétchéne, ouzbek et ourdou » a-t-il confié à la radio publique britannique.

Le 7 octobre dernier, la coalition avait déjà repoussé des attaques coordonnées contre ses positions situées dans cette province, qui est l’un des bastions du réseau Haqqani, tenu pour responsable des récents attentats qui ont eu lieu à Kaboul. Au moins 25 insurgés furent tués.

Par ailleurs, le même jour, dans la province d’Uruzgan, trois militaires australiens ont été gravement blessé par un insurgé infiltré dans l’armée nationale afghane. Cet incident a précisément eu lieu dans le district de Charmestan, au nord-est de Tarin Kot.

L’assaillant a pu prendre la fuite à bord d’un véhicule. Et il a été décidé de désarmer tous les soldats afghans du secteur et de les assigner dans leur caserne, le temps, sans doute, de faire des vérifications. Il y a deux semaines, trois militaires australiens et un interprète furent tués à Kandahar par un soldat afghan.

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