L’épave d’un sous-marin japonais coulé pendant la Seconde Guerre Mondiale retrouvée au large de Rabaul

Dans le cadre de l’opération Render Safe 2011, menée conjointement par l’Australie, la Nouvelle-Zélande et la Papouasie-Nouvelle Guinée afin de neutraliser des mines datant de la Seconde Guerre Mondiale, le HMAS Gascoyne, de la Royal Australian Navy a fait une découverte fortuite.

En effet, les équipements du navire ont permis de retrouver l’épave d’un sous-marin japonais, coulé dans le port de Simpson, à Rabaul, une île de la Papouasie-Nouvelle Guinée, qui avait été le théâtre de violents affrontements au cours du second conflit mondial. Une importante base navale nippone y avait été installée à partir de 1942.

L’épave, qui gît à 55 mètres de profondeur, est « en partie ensablée mais reste à l’équilibre », a indiqué la marine australienne, dans un communiqué. Il reste maintenant à identifier ce sous-marin, en collaboration avec Tokyo.

Pendant la guerre, la Marine impériale japonaise a utilisé plusieurs types de sous-marins, dont certains pouvaient mettre en oeuvre un hydravion, comme par exemple les modèles des séries A1 et A2, celles allant de B1 à B3 et les Sentoku. Mais ces submersibles n’ont pas donné un avantage déterminant au Japon au cours du conflit, si ce n’est qu’ils ont été employés dans le cadre des missions « Yanagi », qui consistaient à échanger des matières premières stratégiques entre les puissances de l’Axe (Allemagne et Italie).

Quoi qu’il en soit, les marins australiens espéraient que l’épave retrouvée soit celle du sous-marin AE-1, le premier mis en oeuvre par la Royal Australian Navy pendant la Premier Guerre Mondiale. Il avait aussi été coulé au large de Rabaul, qui abritait, à l’époque, une base radiophonique allemande pour le Pacifique.

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