Au moins 13 soldats de l’Otan tués par un attentat commis contre leur bus à Kaboul

Un attentat suicide commis avec une voiture piégée, contenant sans doute au moins 700 kg d’explosifs, a fait au moins 13 tués, ce 29 octobre, à Kaboul, dans les rangs de la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF), sous commandement de l’Otan.

Les militaires de la coalition internationale circulait à bord d’un bus blindé quand l’attaque a eu lieu. L’Otan n’a pas communiqué sur le nombre de blessés enventuels. Cet attentat est le plus meurtrier depuis la chute d’un hélicoptère CH-47 Chinook, en août dernier, dans laquelle périrent 30 soldats, dont 25 membres des forces spéciales américaines.

Alors que la responsabilité de la sécurité de Kaboul a été confiée au forces afghanes, plusieurs attaques médiatiques y ont été lancées par les insurgés, en particulier ceux du réseau Haqqani, dont celles ayant visé l’ambassade américaine et l’ancien président Rabbani, chargé de commission de réconciliation avec les taliban.

Par le passé, les militaires de l’ISAF ont déjà été pris pour cible dans la capitale afghane. Cela a notamment été le cas en septembre 2009, où une voiture piégée percuta un convoi de l’armée italienne (6 soldats tués, de même que 10 civils). Et le même mode opératoire avait été utilisé pour l’attentat contre des véhicules américains, en mai 2010. Là, 6 militaires américains, dont un officier canadien, y avaient perdu la vie.

Par ailleurs, un homme portant un uniforme de l’armée nationale afghane a ouvert le feu sur des soldats australiens de l’ISAF dans le sud de l’Afghanistan. Deux soldats ont été tués sur le coup, un autre est décédé plus tard des suites de ses blessures. Ce type d’attaque n’est pas rare d’autant plus que les forces de sécurité afghanes semblent infiltrées par des insurgés, quand ces derniers ne bénéficient pas de complicités internes.

L’incident de ce type le plus meurtrier remonte au 27 avril dernier. Huit militaires et un formateur civil, tous américains, furent tués lors d’une fusillade déclenchée par un soldat afghan dans l’enceinte de la base aérienne de Kaboul.

Enfin, deux gardes ont été blessés, toujours ce même jour, à Asadabad, qui est la capitale de la province orientale de Kunar, par l’explosion déclenchée par une femme kamikaze.

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