L’aviation française aurait tiré au moins 15 missiles SCALP depuis le début de son intervention en Libye

Du 30 septembre au 6 octobre, l’aviation française, dans le cadre de l’opération Harmattan, qui le nom donné à sa participation à la mission de l’Otan appelée Unified Protector, a effectué 140 sorties aériennes au-dessus de la Libye, ce qui représente une activité quasiment identique à celle qui avait été observée la semaine passée.

Ainsi, 86 missions d’attaque au sol ont été menées par des Rafale, Mirage 2000 N/D et Mirage F1 CT et les hélicoptères du Groupe aéromobile de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT), embarqué à bord du BPC Tonnerre, ont effectué 8 sorties en territoire libyen.

Si le nombre de missions d’attaque au sol est resté sensiblement au même niveau par rapport à la semaine passée, celui des cibles neutralisées a en revanche été divisé par deux. En effet, les appareils de l’armée de l’Air et de l’ALAT ont détruit une vingtaine de véhicules militaires, dont un système d’artillerie et 3 lance-roquettes, ainsi que 4 bâtiments de commandement et un site radar.

Depuis le début de l’opération Harmattan, et selon le quotidien La Tribune, qui s’appuie sur des déclarations faites par le ministre de la Défense, Gérard Longuet, devant la Commission de la Défense à l’Assemblée nationale, les forces françaises auraient ainsi tiré, au moins 4.621 munitions, dont 15 missiles de croisière Scalp, dont un exemplaire coûte 626.000 euros, 225 A2SM (Armement Air-Sol Modulaire), et plus de 900 bombes de divers modèles (GBU-12, GBU-24 et GBU-49. En outre, les hélicoptères Gazelle et Tigre de l’ALAT ont consommé 431 missiles HOT et les bâtiments de la Marine nationale ont envoyé 3.000 obus sur des objectifs situés sur les côtes libyennes.

Par ailleurs, le dispositif naval français a évolué au cours de la semaine passée, avec l’arrivée sur zone de la frégate Chevalier Paul, du ravitailleur Var et de l’aviso Commandant Birot, lesquels ont respectivement relevé le Cassard, le Marne et le LV Lavallée.

Enfin, le BPC Tonnerre a accueilli, du 1er au 3 octobre, un détachement d’hélicoptères appartenant au 55th Rescue Squadron de l’US Air Force, afin d’augmenter temporairement la capacité de recherche et de sauvetage (CSAR, Combat Search And Rescue), de l’opération de l’Otan.

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