BAE Systems taille dans ses effectifs

Le deuxième groupe d’armement mondial derrière l’américain Lockheed-Martin, BAE Systems, annoncé, le 27 septembre, un plan de suppression de 3.000 emplois en Grande-Bretagne afin de maintenir « sa compétitivité », comme l’a expliqué Ian King, son directeur général.

La décision de BAE Systems de réduire ses effectifs, qui sont actuellement de 39.000 salariés, est dictée par la diminution des budgets de ses clients les plus importants, dont le Royaume-Uni, qui a amputé ses crédits destinés à la défense de 8% sur 4 ans, et les Etats-Unis, où le Pentagone se voit contraint de faire au minimum 450 milliards de dollars d’économies lors des 10 prochaines années.

L’an passé, le groupe avait déjà annoncé une suppression de 1.400 emplois liés aux programmes d’armement annulés par le gouvernement britannique dans le cadre de sa politique de rigueur visant à réduire ses dépenses publiques.

Ce nouveau plan social concernera surtout l’activité aéronautique du groupe, en raison du ralentissement de la cadence de production de l’Eurofighter, due à l’étalement des commandes pour cause de réductions budgétaires au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie et en Espagne.

Par ailleurs, les perspectives d’exportation de cet appareil, commercialisé par un consortium réunissant BAE Systems, EADS et Finmeccanica, tardent à devenir réalité. Cet avion est en lice au Japon, à Oman et en Inde, où il est en concurrence avec le Rafale de Dassault Aviation. A ce sujet, un conseil de défense, prévu le 7 octobre prochain à New Delhi, devrait départager les prétendants à l’appel d’offres lancé pour trouver un successeur aux MiG-21 indiens.

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