Des groupes terroristes pakistanais auraient reçu des armes en provenance de Biélorussie

En juillet dernier, des pirates appartenant aux groupes LulZec et Anonymous, ont réussi à pénétrer les systèmes informatiques de la CNAIPC, l’unité de la police italienne chargée de lutter contre le cybercrime. Au moins 8 giga-octets de données ont ainsi été dérobées. Et dans le lot, il se trouve une information intéressante.

En effet, le 10 août dernier, le groupe Anonymous a annoncé avoir trouvé une pépite : des armes, initialement destinées à la Syrie, auraient été vendues par la Biélorussie à deux groupes terroristes pakistanais, à savoir le Tehrik-e-Taliban Pakistan (TTP) et le Lashkar-e-Taïba. Les fonds pour ces achats auraient transité via deux banques, la libanaise Fransabank et l’iranienne Tejarat tandis que les livraisons se feraient en Syrie.

Comme l’on pouvait s’y attendre, Minsk a démenti les accusations du groupe Anonymous. « Ces publications sont une désinformation. Les technologies électroniques de falsification de texte ont été employés » a déclaré Andreï Savinykh, le porte-parole du ministère biélorusse des Affaires étrangères, qui a également parlé d’une « provocation » et mis en avant que son pays respecte les règles du droit international.

Actuellement, la Biélorussie est aux prises avec une grave crise financière, assortie d’un déficit commercial abyssal. Le pays, en proie a des sanctions imposées par l’Union européenne et les Etats-Unis en raison de la répression menée contre l’opposition par le régime d’Alexandre Loukachenko, a obtenu en juin dernier un crédit de 3 milliards de dollars auprès d’ancien pays de l’URSS, dont la Russie, qui a posé comme préalable à cette aide d’importantes privatisations dont elle compte bien en profiter.

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