Un légionnaire tué par un tir ami lors de l’accrochage du 7 août dernier

Au cours de l’accrochage sérieux qui a eu lieu le 7 août dernier, à la fin de l’opération White Stork 3, dans le secteur de Nawrozkhel, en Afgahnistan, le caporal Thapa et le légionnaire de 1ère classe Jansendu 2e Régiment Etranger Parachutiste (REP) de Calvi ont perdu la vie et cinq autres militaires français ont été blessés.

Quelques jours plus tard, l’Etat-major des armées (EMA), à Paris, a fait savoir que des tirs fratricides n’étaient pas exclu pour expliquer la mort des deux légionnaires et qu’une enquête avait été ouverte pour en déterminer les circonstances.

Finalement, le porte-parole de l’EMA, le colonel Thierry Burkhard, a confirmé qu’un légionnaire a été tué et que trois autres ont été blessés, dont un sérieusement, par des « tirs amis d’un élément placé en appui », à l’ouest du dipositif, le long de l’axe Vermont.

Avant le début de cette mission de fouille, une compagnie d’appui du Groupement tactique interarmes (GTIA) Quinze-Deux avait pris position avec deux AMX-10 RC, un VBCI et deux VAB, à proximité du Combat Outpost (COP) 52, occupé par l’armée afghane.

L’accrochage, qui a eu lieu en début de matinée ce jour là, a impliqué une trentaine d’insurgés. D’après l’EMA, une dizaine d’entre eux ont été neutralisés. Au moment de l’incident, le colonel Burkhard a expliqué « qu’il y avait des tirs partout ». Cela étant, aucune raison précise n’a été avancée pour expliquer cette méprise.

Un incident similaire avait eu lieu le 23 août 2010. Ce jour-là, trois militaires du 21e Régiment d’Infanterie de Marine (RIMa) de Fréjus avaient été blessés par des tirs de VBCI. Au cours de cette opération, le lieutenant Mezzasalma et le caporal Panezyck avaient perdu la vie.

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