Des sous-marins iraniens présents en mer Rouge

Selon l’agence semi-officielle iranienne Fars, qui a révélé l’information le 7 juin, Téhéran a déployé pour la première fois des sous-marins en mer Rouge – et voire dans le golfe d’ Aden – afin de collecter des « informations sur les navires de guerre des autres pays » qui y naviguent également. Avec les navires engagés à proximité dans les opérations de lutte contre la piraterie menées au large de la Somalie par plusieurs forces navales étrangères, nul doute que leur moisson doit être bonne.

Pour l’armée américaine, qui a confirmé la présence des sous-marins iraniens en mer Rouge, ce déploiement ne donne « pas lieu d’être inquiet », du moins à ce stade. « Nous avons à de nombreuses reprises fait part de nos inquiétudes vis-à-vis des actions qui engendrent de l’instabilité mais le fait de simplement faire bouger ses forces militaires n’est pas nécessairement quelque chose qui nous préoccupe » a expliqué le colonel David Lapan, le porte-parole du Pentagone.

Reste à voir ce que feront ces sous-marins. En février dernier, deux navire de la marine iranienne avaient franchi, pour la première fois depuis 1979, le canal de Suez pour se rendre en Syrie. Cela avait mis l’armée israélienne en alerte.

Le type de ces submersibles n’a pas été précisé. Il se pourrait que ce soit des bâtiments de la classe Kilo, de conception russe. La marine iranienne en dipose de trois exemplaires (Tareq, Noor et Yunes). Ces derniers côtoient des sous-marins de poche de classe Ghadir.

Par ailleurs, le vice-commandant de la marine iranienne, le contre-amiral Seyed Mahmoud Moussavi, a déclaré, le 9 juin, que de nouveaux sous-marins, développés localement par des « experts iraniens dévoués », vont prochainement rejoindre « la flotte de combat naval », après des essais qui seront menés lors de manoeuvres militaires.

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