G8 : Deauville sous très haute surveillance

Le prochain sommet du G8 se tiendra les 26 et 27 mai à Deauville. A cette occasion, une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernements sont attendus dans la cité balnéaire normande. Et, comme il se doit, les mesures de sécurité qui ont été prises son draconiennes.

Ainsi, la gare, les ports de Deauville et de Trouville ainsi que l’aéroport seront fermés. L’espace aérien sera interdit, de même que la navigation le long des côtes. Plusieurs cercles vont être mis en place. La zone 1, dite la zone « sanctuarisée », couvre 7 à 8 hectares autour du front de mer, où sont situés le centre des congrès et les hôtels où logeront les chefs d’Etat. Ce périmètre sera inclus dans la zone 2 dont l’accès sera uniquement possible pour les détenteurs de badges (délégations, journalistes et 15.000 riverains enregistrés). Le tout est englobé dans un secteur d’un rayon de 10 à 20 km où la circulation sera étroitement surveillée.

« Deauville est facile à défense mais aux alentours, nous sommes dans un pays de bocage qui demande des déploiements très spécifiques. Notre dispositif est adapté à un terrain très large » a expliqué, la semaine passée, Didier Lallement le préfet de Basse-Normandie.

Au total, les forces de sécurité seront fortes de 12.252 hommes, dont 5.728 policiers, 6.224 militaires (dont 4.539 gendarmes) et 750 pompier et autres personnels de la sécurité civile. Le dispositif est appuyé par une trentaine d’hélicoptères, deux batteries de missiles sol-air Crotale, dont une sera installée sur le mont Canisy, d’au moins un drone de surveillance et de plusieurs bâtiments de la Marine nationale. Les patrouilles se font, compte tenu de la topographie du terrain, à pied, en VTT ou encore à cheval.

Dans le détail, parmi les unités engagées figurent le Raid, le Service de protection des hautes personnalités (SPHP), 20 compagnies républicaines de sécurité, un escadron de la Garde républicaine, 29 escadrons de gendarmes mobiles, un peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM), chargé de surveiller les ouvrages d’art et d’y empêcher des actions éventuellement tentées par des manifestants altermondialistes.

Addendum (25/05/11 – 21.29) : Des hommes du GIGN font évidemment partie du dispositif.

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