Libye : Bataille navale au large de Misrata

La marine du colonel Kadhafi va finir par en vouloir à la frégate Courbet. Le bâtiment français avait déjà déjoué une tentative de minage du port de Misrata par des vedettes rapides des forces loyalistes, en coulant l’une d’entre-elles, dans la nuit du 28 au 29 avril.

Il y a quelques jours, le même navire français a détruit une batterie lance-roquettes menaçant Misrata en tirant avec son canon de 100 mm en direction de la côte libyenne.

Et le 12 mai, le Courbet a soutenu la frégate canadienne Charlottetown et le destroyer britannique Liverpool qui ont pris à partie des embarcations rapides des forces navales pro-Kadhafi qui avaient l’intention d’attaquer le port de Misrata.

Selon un communiqué de l’Otan, qui dirige l’opération Unified Protector, qui vise à faire respecter la résolution 1973 des Nations unies par le régime libyen, le HMSC Charlottetown a ouvert le feu avec des tirs de mitrailleuses de petit calibre, de même que le HMS Liverpool. Les vedettes libyennes ont couvert leur retraite en tirant au canon vers les bâtiments alliés, sans toutefois les atteindre.

Si l’on en croit le lieutenant-colonel britannique Mike Bracken, le porte-parole de l’opération Unified Protector, la situation à Misrata tendrait à s’améliorer. La ville, contrôlée par la rébellion et assiégée depuis deux mois par les forces loyalistes, n’a pas été bombardée depuis 2 jours. Un signe, selon lui, que les troupes du colonel Kadhafi sont « sérieusement affectées » par les coups que l’Otan leur ont porté.

Quoi qu’il en soit, l’action des navires alliés a permis, au cours des dernières 72 heures, à 20 bâtiments civils d’entrer et de sortir du port de Misrata sans encombre.

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