Libye : L’aviation française a détruit au moins 5 autres avions Soko Galeb

Une semaine après le début des opérations visant à faire respecter la résolution 1973 des Nations unies en Libye, et grâce aux frappes des avions de la coalition, les rebelles libyens ont repris la ville stratégique d’Ajdabiya, située à 160 km au sud de Benghazi, le bastion de l’insurrection. Or, pour le régime de Kadhafi, il ne s’agirait que d’une « retrait tactique », même si de nombreux chars détruits ont été laissés sur le terrain.

Avec plus de 150 sorties aériennes en 24 heures, les avions de la coalition ont maintenu la pression sur les forces restées loyales au colonel Kadhafi, en menant des raids sur leurs positions à Zliten, à 160 km à l’est de la capitale libyenne, à Tajoura, dans la banlieue de Tripoli, ainsi qu’à Misrata, où un dépôt de munitions a notamment été visé.

Justement, les avions de l’armée de l’Air et du porte-avions Charles de Gaulle ont réalisé plusieurs frappes dans les environs de cette ville encerclées par les troupes du colonel Kadhafi. Au cours de la soirée du 25 mars, un patrouille mixte Rafale / Super Etendard a accompli une mission d’attaque au sol avec le soutien d’un E2-C Hawkeye.

Et ce 26 mars, une vingtaine d’appareils français ont été impliqués dans l’opération Harmattan, avec l’appui d’un E3-F Awacs et 4 avions ravitailleurs C135-FR, pour des missions de surveillance aérienne, d’attaque au sol et de reconnaissance. L’une d’entre elle a été menée en collaboration avec les Mirage 2000-5 qataris.

Les avions français ont surtout visé des objectifs situés dans les régions de Misrata et de Zintan. Pour le moment, l’on sait qu’au moins cinq autres avions Soko G-2 Galeb appartenant à l’aviation du colonel Kadhafi ont été détruits au sol. Ils s’ajoutent à celui qui a subi le même sort le 24 mars dernier. En outre, deux hélicoptères de combat Mi35-Hind (version export du Mi-24) de conception soviétique ont été neutralisés alors qu’ils s’apprêtaient à prendre les airs. Ce bilan pourrait être étoffé prochainement, dans l’attente d’évaluations plus précises.

Enfin, le porte-avions Charles de Gaulle a pu effectuer une opération de ravitaillement à la mer (RAM) avec le pétrolier ravitailleur Meuse. Le fleuron de la Marine nationale a pu ainsi faire le plein de carburant, de vivres et de munitions.

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