De nouveaux équipements militaires ont connu leur baptême du feu en Libye

L’intervention de la coalition en Libye dans le cadre de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies a été l’occasion pour certaines forces d’utiliser pour la première fois des équipements plus ou moins nouveaux.

Ainsi, l’un des bâtiments qui a participé aux frappes contre la défense aérienne libyenne du 19 mars au soir est l’USS Florida. Ce sous-marin fait partie des 4 navires de la classe Ohio qui ont été transformés, à partir de 2002, en sous-marins lance-missiles (SSGN).

L’USS Florida a terminé sa mutation en 2006. Son engagement dans l’opération Aube de l’Odyssée est donc une première sous sa nouvelle forme. A son bord, le bâtiment était probablement armé de 154 Tomahawk Land Attack Missile (TLAM-E) Block IV, entrés en service en 2004. La particularité de ce missile est qu’il peut être reprogrammé en vol avant d’atteindre sa cible.

Par ailleurs, l’avion de guerre électronique EA-18 Growler a effectué ses premières sorties dans un contexte hostile. Cet appareil, entré en service au sein de l’US Navy en septembre 2009, va remplacer les EA-6 Prowler. Cet avion, dérivé du F18 Hornet a ainsi brouillé les radars et les télécommunications des forces restées loyales au colonel Kadhafi.

Enfin, beaucoup plus ancien, l’Eurofighter Typhoon a effectué ses premières missions de guerre, ce qui n’est pas le cas du Rafale, son concurrent dans certains appels d’offres lancés par les pays soucieux de moderniser leur flotte aérienne, qui a déjà été engagé en Afghanistan.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]