L’US Navy neutralise les défenses anti-aériennes libyennes avec ses Tomahawk

Une vague de 110 missiles de croisière Tomahawk a frappé les défenses anti-aériennes libyennes, ce 19 mars, situées dans les environs de Tripoli et de Misrata. Il s’agit de détruire les sites de missiles sol-air des troupes fidèles au colonel Kadhafi afin de faciliter la mise en place de la zone d’exclusion aérienne prévue par la résolution 1973 des Nations unies.

Ces missiles Tomahawk ont été tirés depuis des bâtiments de l’US Navy croisant en Méditerranée, dont les destroyers Stout et Barry, ainsi que les sous-marins d’attaque Providence, Florida et Scranton, dans le cadre de l’opération « Odyssey Dawn ».

« Plus de 20 objectifs » ont été touchés, selon l’amiral William Gortney. Il s’agit donc de systèmes de défense anti-aérienne, ainsi que des « noeuds de communication stratégiques ». L’officier américain a précisé qu’il reste maintenant à évaluer les résultats de ces attaques et que cela prendrait « un peu de temps », à cause de la nuit.

La participation américaine à la coalition internationale emmenée par la France pour faire respecter en Libye la résolution votée au Conseil de sécurité de l’ONU jeudi soir a été placée sous l’autorité de l’US Africa Command, dont le quartier général est basé à Stuttgart, en Allemagne. « Nous transmettrons le commandement à un commandant de la coalition dans les jours à venir » a indiqué un autre haut responsable du Pentagone.

L’armée américaine doit également fournir des capacités en matière de logistique et de guerre électronique, comme le brouillage des radars et des télécommunications.

Par ailleurs, et après l’intervention des avions de l’armée de l’Air française, les appareils de la Royal Air Force ont commencé à patrouiller au-dessus du territoire libyen.

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