La frégate Tourville assure l’intérim auprès du BPC Mistral
Quand le Bâtiment de projection et de commandement Mistral a appareillé de Brest pour la mission Jeanne d’Arc, il était escorté de la frégate anti-sous-marine Georges Leygues.
Depuis, il a été décidé de solliciter le couteau suisse de la Marine nationale pour une opération d’évacuation de ressortissants égyptiens qui fuient les violences en Libye et qui ont trouvé refuge en Tunisie
Après une escale à Toulon, où il a embarqué du fret humanitaire, le BPC Mistral a mis le cap vers le port tunisien de Zarzis, mais sans le Georges Leygues. La frégate a en effet une avarie sur son système de propulsion et elle est donc contrainte de rester à quai le temps que tout rentre dans l’ordre.
Pour assurer l’intérim, c’est la frégate anti-sous-marine Tourville qui a été désignée. Ce navire, qui se trouvait alors en Méditerranée dans l’attente d’un exercice naval de l’Otan organisé au sud de l’Espagne, devait rejoindre le BPC Mistral, ce 7 mars, au large de Zarzis.
Entré en service en 1979, le Georges Leygues a l’âge de ses turbines. Depuis 1999, il est le navire qui accompagne les stages d’application des élèves de l’Ecole Navale. Et il n’a pas subi une mise à niveau de la même importance que les autres bâtiments de sa classe ou même encore que la frégate Tourville, qui, bien que plus ancienne, a été modernisée dans les années 1990.
