Un Mirage 2000N s’est écrasé dans la Creuse (MàJ)

Un Mirage 2000N de la base aérienne de Luxeuil a disparu des écrans radar alors qu’il survolait la Creuse, dans la région d’Aubusson, peu avant 22 heures, le 1er mars. Il évoluait avec un second appareil du même type.

Les moyens déployés pour tenter de retrouver l’appareil et son équipage (constitué par un pilote et un navigateur officier système d’armes) ont dû interrompre leurs recherches en raison des mauvaises conditions météorologiques rencontrées au cours de la nuit.

Des hélicoptères Puma de la base de Cazaux et Fennec venus de Villacoublay ont été mobilisés, de même que des gendarmes et des pompiers creusois, renforcés par des éléments de l’armée de Terre.

Finalement, c’est à vers 8 heures, ce matin, que l’épave du Mirage 2000N a été localisée, précisément sur le territoire de la commune de Saint-Oradoux-près-Crocq, près de lieu-dit Le Mouneix. Pour le moment, le pilote et son navigateur restent introuvables.

D’après le Sirpa Air, aucun signal de détresse déclenché automatiquement en cas d’éjection n’a été reçu. L’avion est apparemment tombé dans un étang, que les secours s’efforcent de vider pour vérifier si les deux militaires ne sont pas restés à l’intérieur de leur appareil.

Le Mirage 2000N est l’un des éléments de la composante aéroportée de la dissuasion nucléaire française. Entré en service en 1988, il équipe notamment l’escadron 2/4 La Fayette, basé à Luxeuil, et le 3/4 Limousin, situé à Istres.

Au cours de leurs vols d’entraînement de pénétration à basse altitude, les équipages des Mirage 2000 N volent généralement à une hauteur de 500 pieds (soit 150 mètres) et à une vitesse de 450 noeuds (soit 850 km/h).

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