Des gendarmes impliqués dans une fusillade mortelle

Il était 1h30 du matin quand une voiture a forcé un barrage mis en place par les gendarmes de la brigade de Saint-Georges d’Orques, à un rond-point situé à Fabrègues, près de Montpellier (Hérault).

Les militaires ont alors immédiatement pris en chasse le véhicule, lequel s’est ensuite retrouvé bloqué dans une impasse. Deux des trois occupants de la voiture ont pris leurs jambes à leur cou. Mais le dernier n’a pas hésité à tirer sur les gendarmes avant, lui aussi, de s’enfuir.

C’est au cours d’un second échange de coups de feu que le fuyard va être mortellement touché. Ce dernier n’a pour le moment pas été formellement identifié et le nombre de gendarmes impliqués dans cette fusillade n’a pas non plus été précisé. L’on sait seulement que le véhicule qui a servi à forcer le contrôle routier avait été précédemment volé dans un garage du département.

Le procureur de la République de Montpellier, Brice Robin, a saisi l’Inspection générale de la gendarmerie au sujet de cette affaire.

Ces derniers jours, plusieurs barrages routiers ont été forcés par des chauffards. Ainsi, cela a été le cas à Bucy-le-Long (Aisne), le 16 février dernier. Les gendarmes de la BMO de Soissons effectuaient un contrôle d’alcoolémie quand un automobiliste ayant abusé de la bouteille a appuyé sur l’accélérateur pour forcer le dispositif mis en place par les militaires. Il a finalement été arrêté après une course-poursuite de quelques kilomètres.

Trois jours plus tard, à Morteau, un gendarme du Psig de Mouthe a eu juste le temps de s’écarter de la route et d’éviter ainsi d’être percuté par une voiture conduite par un homme de 22 ans qui a tenté de se soustraire au contrôle routier des militaires. Lui aussi a été interpellé quelques minutes plus tard.

Enfin, la semaine passée, un homme avec 2 grammes d’alcool par litre de sang, a volontairement percuté une voiture de gendarmerie à Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs (Isère). Le chauffard, pris en chasse, a pris des risques inconsidérés pour tenter d’échapper aux militaires avant d’être finalement arrêté et placé en cellule de dégrisement, dans l’attente de sa comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Grenoble.

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