La facture du nouveau siège de l’Otan s’élèvera à 1 milliard d’euros

C’est en 1999 qu’a été décidée la construction d’un nouveau siège pour l’Otan, afin de remplacer les locaux que cette occupe depuis 1967 à Bruxelles, construits dans l’urgence après le retrait de la France des structures militaires de l’Alliance atlantique.

Par la suite, un accord entre l’Otan et la Belgique a été signé en décembre 2004. Selon ce texte, la gestion de ce projet revenait alors à Bruxelles. Et, en juin dernier, l’appel d’offres lancé par les autorités belges en vue de la construction du nouvel édifice a été remporté par le consortium BAM Alliance, qui réunit le groupe néerlandais BAM Groep et la firme belge Interbuild.

Il s’agit de construire, sur un terrain de 40 hectares situé en face de l’actuel siège, des installations de 250.000 m2, dont 120.000 m2 de bureaux, avec, à côté du bâtiment principal, un centre de conférence, des restaurants, des magasins et des ateliers.

A l’époque, il avait été avancé que le coût des travaux, prévus pour durer 5 ans, allait s’élever à 458 millions d’euros. Des crédits supplémentaires devaient être débloqués pour équiper le nouveau bâtiment, notamment en matière de communications sécurisées.

Et finalement, selon le porte-parole de l’Otan, Oanan Lungescu, la facture totale devrait s’élever à « environ un milliard d’euros ». Et encore, pour le secrétaire général de l’Alliance, Anders Fogh Rasmussen, ce coût est « inférieur au budget initial » en raison de la crise économique qui a contraint les entrepreneurs à réviser leurs prix à la baisse.

Alors que le temps est aux économies et que l’Otan va réduire le nombre de ses quartiers généraux et celui de ses structures, l’ancien siège a été jugé « trop petit, trop rigide, inefficace » par Anders Fogh Rasmussen, à l’occasion de la pose de la première pierre du nouvel édifice, le 16 décembre dernier.

Une autre solution, censée plus économique, a circulé pendant un temps : il s’agissait de transférer le siège de l’Otan à Bonn, en Allemagne. L’ancienne capitale fédérale allemande dispose en effet de nombreux bâtiments sécurisés et prêts à l’emploi, depuis que le gouvernement allemand est revenu à Berlin.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]