Un satellite militaire russe en mauvaise posture

Quelques semaines après la perte de trois satellites du système Glonass, l’équivalent russe du GPS américain, en raison d’une surcharge en carburant du lanceur Proton et du limogeage par le président Dmitri Medvedev de deux responsables des programmes spatiaux, la Russie a quelques soucis avec la mise en orbite du GEO-IK-2, un engin militaire développé afin de réaliser des cartes tridimensionnelles et de localiser avec précision des cibles.

Pour cela, une fusée Rockot, lancée le 1er février depuis Plessetsk, dans la région d’Arkhangelsk, devait placer ce satellite sur orbite à une altitude de 1.000 km. Seulement voilà, le Centre russe d’essai et de contrôle n’a pas reçu à l’heure convenue le signal que l’engin devait émettre une fois sa position atteinte.

Pourtant, selon un responsable de Roskosmos, l’Agence fédérale spatiale russe, le satellite a été repéré par les stations de contrôle américaines, ce qui signifie qu’il n’a pas été perdu.

D’après l’agence Interfax, les contrôleurs russes seraient finalement parvenu, ce 2 février, à établir un contact avec GEO-IK-2. Mais selon toute vraisemblance, le satellite serait « situé à une orbite dont les paramètres sont différents de ceux prévus ». Il reste maintenant à voir si cet engin peut être encore utilisé pour une partie des missions pour lesquelles il a été conçu.

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