L’Allemagne reste un an de plus en Afghanistan, les Pays-Bas y reviennent

Alors que la mission de la Bundeswehr en Afghanistan n’est pas très populaire outre-Rhin, les députés du Bundestag ont approuvé, ce 28 janvier, sont prolongement jusqu’au 31 janvier 2012, avec la perspective d’un début de retrait du contingent allemand à partir de la fin de cette année.

Ainsi, le maintien des forces allemandes en Allemandes, dont les effectifs peuvent aller jusqu’à la limite de 5.350 hommes, a été voté par 420 députés alors que 116 sy sont opposés et 43 autres se sont abstenus.

Actuellement, 4.860 militaires allemands sont déployés principalement dans le nord de l’Afghanistan. La contribution de Berlin à la Force internationale à la sécurité (ISAF) est la troisième en terme d’effectifs, après celle des Etats-Unis et du Royaume-Uni.

Ce maintien de la présence allemande en Afghanistan va permettre le retour des militaires néerlandais, dont la mission de combat avait pris fin le 1er août 2010. Conformément à ce qu’avait récemment annoncé le Premier ministre batave, Mark Rutte, les Pays-Bas vont en effet de nouveau envoyer au maximum 545 soldats, essentiellement pour assurer la formation des policiers afghans.

Le Parlement néerlandais, saisi de la question, s’est prononcé à une courte majorité pour cette mission de formation, à l’issue d’un débat animé où le gouvernement minoritaire de centre-droit a été contraint de faire des concessions au parti écologiste Groenlienks, en s’engageant à demander aux autorités afghanes à ce que les policiers ainsi formés ne soient pas engagés dans des opérations militaires.

Concrètement, les Pays-Bas vont envoyer 225 instructeurs à Kaboul et dans les provinces de Kunduz et de Bamiyan. Le soutien médical sera assuré par 125 militaires affectés à Kunduz et 120 autres seront chargés de mettre en oeuvre 4 avions F16 à Mazar-e-Sharif. Et ce sera donc aux soldats allemands de se charger de leur protection, d’où l’importance du vote du Bundestag.

Le Premier ministre Mark Rutte ayant assuré que le contingent néerlandais « ne participera en aucun cas à des offensives militaires », l’on pouvait se demander si les F16 pourront être engagés dans des missions d’appui au sol au profit des troupes de la coalition au contact avec les insurgés. Mais, visiblement, ce ne sera pas le cas puisqu’il a précisé que ces avions « ont un rôle utile à jouer dans la détection de mines pour augmenter » la « sécurité sur place ».

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