Le Pétrolier-ravitailleur « Meuse » a abordé le Charles de Gaulle

Plus de peur que de mal pour les équipages du Pétrolier-ravitailleur Meuse et le porte-avions nucléaire Charles de Gaulle. Le 15 janvier dernier, les deux bâtiments se sont en effet touchés dans l’océan Indien, au cours d’une manoeuvre de ravitaillement à la mer (RAM) sans qu’il y ait eu trop de casse, grâce au strict respect des procédures et à la réactivité des marins.

Au moment du ravitaillement du Charles de Gaulles, le PR Meuse a été victime d’une avarie de barre, ce qui lui a fait faire une embardée sur bâbord alors que les deux navires étaient à ce moment là très proches.

« La Meuse est venue s’appuyer sur le porte-avions » a expliqué la Marine nationale. La procédure de largage d’urgence a été appliquée immédiatement, évitant ainsi des conséquences qui auraient pu être plus graves que les dégâts « mineurs » constatés sur les deux bâtiments et dont a fait état la Royale, qui précise par ailleurs que le porte-avions et le pétrolier-ravitailleur ont gardé leurs « pleines capacités opérationnelles ».

Le PR Meuse, qui vient récemment de fêter ses 30 ans de service, est un bâtiment de 157 mètres de long pour 20.000 tonnes. Bien qu’à propulsion nucléaire, le PA Charles de Gaulle a cependant besoin d’être régulièrement ravitaillé en carburant pour les avions qu’il met en oeuvre mais aussi en nourriture.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]