Eclaircie pour le Rafale aux Emirats arabes unis

Après quelques impairs fâcheux pour les Emirats arabes unis, comme par exemple la publication, par le quotidien Le Figaro, d’un article révélant l’existence d’achats d’équipements de sécurité auprès d’Israël , alors que les deux pays n’ont pas de relations diplomatiques, les négociations portant sur l’acquisition d’une soixantaine de Rafale afin de remplacer les Mirage 2000-9 des forces aériennes émiraties ont subi un sérieux coup de froid.

Mais, visiblement, ses frictions appartiennent désormais au passé. En effet, en marge de la visite présidentielle à la base aérienne de Saint-Dizier, le ministre de la Défense, Alain Juppé, a confirmé que les discussions avec les Emirats ont été réactivées. Selon le journal économique Les Echos, la rencontre entre le président Sarkozy et le prince héritier d’Abou Dhabi, Cheikh Mohammed bin Zayed al Nahyan, le mois dernier, aurait permis de lever les malentendus.

« Ca avance avec le Brésil, ça avance avec les Emirats arabes unis puisque la négocaition est repartie. On verra, c’est en bonne voie » a confié Alain Juppé à l’agence de presse Reuters.

Pour autant, rien n’est encore joué. En effets, les Emirats ont des exigences particulières pour les Rafale qu’ils envisageraient de commander, comme par exemple des moteurs plus puissants que l’actuel M-88 de 7,5 tonnes de poussée qui équipe les avions français ainsi qu’un radar à antenne active à la place du RBE2 de Thales.

En revanche, si les choses s’arrangent du côté d’Abou Dhabi, ce n’est pas le cas en Libye, à qui il était question de vendre 14 Rafale. Et l’on se souvient de la visite du colonel Kadhafi à Paris, en décembre 2007, et de la polémique qu’elle avait alors provoquée. Toujours selon Les Echos, les négociations auraient pris fin en novembre 2010 et le montant du contrat serait fixé. Seulement, nul ne connaît les intentions du chef d’Etat libyen . Et ii n’y a « pas de nouvelles de ce côté-là » a commenté Alain Juppé.

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