Le Mossad change de chef

Après huit années passées à la tête du Mossad, le service de renseignement israélien, Meïr Dagan va passer la main en décembre prochain. Par voie de communiqué, le Premier ministre Benjamin Netanyahu lui a « exprimé ses profonds remerciements (…) pour sa contribution importante à la sécurité d’Israël ».

Le temps que Meïr Dagan a passé en tant que directeur du Mossad a été exceptionnellement long. Plusieurs opérations sont à mettre à son actif, comme l’élimination d’Imad Mougnieh, le chef militaire du Hezbollah, en 2007, ou encore le bombardement d’un site syrien soupçonné d’abriter des activités nucléaires, en septembre de la même année, sans oublier, en février dernier, l’assassinat de Mahmoud al-Mabrouh, un responsable du Hamas, dans un hôtel à Dubaï, ce qui a fait quelques vagues. On lui prête aussi la planification des opérations secrètes visant à retarder le programme nucléaire iranien, étant donné que, pour le moment, il n’est pas question d’action militaire directe.

Son remplaçant a également été désigné par Benjamin Netanyahu. Il s’agit de Tamir Pardo, 57 ans, qui était jusqu’à présent le numéro deux du Mossad depuis une dizaine d’années. « C’est un professionnel avec une vaste expérience, du bon sens et le sens des responsabilités. Il est digne et apte à diriger le Mossad » a estimé le Ehoud Barak, le ministre israélien de la Défense.

Les détails biographgiques concernant Tamir Pardo sont relativement minces. L’on sait qu’il a participé, en 1976, à la libération d’une centaine de passagers d’un avion d’Air France, retenus en otage à Entebbe (Ouganda), au cours d’une opération des forces spéciales israélienne, au cours de laquelle le frère de l’actuel Premier ministre, Yonathan Netanuahu, a perdu la vie.

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