Les Etats-Unis et l’Australie ont signé un accord de défense spatiale

Les débris spatiaux constituent un gros problème et il n’y a que peu de chances pour que la situation s’améliore dans les années qui viennent. Les militaires français sont bien placé pour le savoir puisqu’ils ont perdu, en 1996, le satellite CERISE (Caractérisation de l’Environnement Radioélectrique par un Instrument Spatial Emparqué) en raison d’une collision avec un morceau de la fusée Ariane qui avait mis en orbite Spot-1 dix ans plus tôt.

La surveillance de ces débris spatiaux est donc une nécessité. C’est donc la raison pour laquelle Washington et Canberra ont signé un accord à l’occasion de la visite d’une délégation américaine emmenée par Hillary Clinton en Australie, le 8 novembre derner.

Si les Etats-Unis ont les moyens nécessaires pour surveiller l’espace dans l’hémisphère nord, cela est moins vrai pour celui du sud. D’où l’intérêt de l’Australie où les Américains disposent déjà de facilités, comme par exemple la base de Pine Gap, qui sert notamment aux écoutes de la NSA.

Au-delà de la surveillance des débris spatiaux, cet accord permettra aussi d’espionner les activités en matière de missiles balistiques de la Corée du Nord, et sans doute aussi, celles de la Chine.

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