Une partie de l’ancienne base de Francazal gardera une vocation militaire

Conformément aux orientations fixées par un comité de pilotage en avril 2010, la base aérienne 101 de l’armée de l’Air de Toulouse-Francazal, désaffectée depuis le 1er septembre, devrait conserver une vocation aéronautique. « Rien n’est décidé, mais je n’ose imaginer que le choix soit contraire » a ainsi fait valoir Dominique Bur, le préfet de Haute-Garonne.

Ainsi, l’Etat resterait propriétaire des 300 hectares de l’ancienne base. La piste, longue de 1.800 mètres, ainsi que les hangars, seront confiés à un opérateur aéroportuaire afin d’y développer l’aviation d’affaires, actuellement à l’étroit sur l’aéroport de Toulouse-Blagnac.

Un premier appel d’offres devrait être lancé à la mi-novembre pour désigner un opérateur provisoire, qui aura à gérer une année de transition. Puis une seconde procédure sera par la suite organisée pour attribuer une concession de « plusieurs décennies ».

Cette perspective ne réjouit cependant pas tout le monde puisqu’un collectif « Francazal, non à un deuxième aéroport », fort de 500 militants, compte s’y opposer. Cela étant, l’armée souhaitait le maintien de la piste, afin de pouvoir l’utiliser le cas échéant. Et il est question que l’A400M y fasse ses expérimentations tactiques.

Par ailleurs, le projet de reconversion prévoit l’implantation d’entreprises liées à l’aéronautique. Une quinzaine d’industriels auraient déjà fait part de leur intention de développer leur activité à Francazal.

Enfin, l’ancienne base ne perdra pas complétement sa vocation militaire puisque 62 hectares resteront à l’armée. Il est notamment question de « densifier » le 1er Régiment du Train parachutiste (RTP) et d’y transférer, à terme, l’état-major de la 11e Brigade parachutiste, actuellement installé à Balma.

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