Des officiers de police demandent à intégrer la gendarmerie

Que les choses soient claires : ce ne sont pas des agents de police qui viennent de se découvrir une vocation de gendarme mais leurs officiers qui aimeraient avoir le même statut que leurs homologues de la Gendarmerie nationale.

Ainsi, à l’initiative de deux syndicats, Synergie Officiers et le SNOP, les officiers de police, du grade de lieutenant à commandant, sont invités à demander, par un courrier adressé au ministre de l’Intérieur, leur intégration immédiate au sein du corps des officiers de gendarmerie.

Globalement, et de l’aveu même d’un représentant du SNOP, les différences de traitement entre, d’une part les gardiens de la paix et les commissaires et, d’autre part, leurs homologues gendarmes, tendent à s’estomper. Seulement, il n’en est pas de même pour les officiers de police et de gendarmerie.

Et les dernières propositions faites par le ministre en vue d’obtenir une certaine parité entre les officiers policiers et gendarmes sont jugées insuffisantes.

Pour justifier cette intégration dans la gendarmerie, les syndicats mettent en avant les avantages des officiers gendarmes, à savoir le tarif militaire pour la SNCF, le logement gratuit, un meilleur régime de retraite, une indemnité de sujétion spéciale police (ISSP) payée comptant et des soldes qui seraient supérieures de l’ordre de 15 à 18%.

Cela étant, et si jamais il venait à l’esprit du ministre de satisfaire les officiers de police qui en ont fait la demande, les deux syndicats perdraient des adhérents. En effet, de par leur statut, les officiers de gendarmerie, militaires avant tout, n’ont pas le droit d’adhérer à des organisations syndicales et doivent observer un droit de réserve.

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