Système D à la mode de Tsahal

Pour empêcher des attentats suicide dans les transports en commun, la police israélienne avait suggéré, en 2004, de déposer dans les bus des sacs contenant de la graisse de porc, cet animal étant considéré comme impur par les islamistes. Quoi qu’il en soit, il semblerait que ce procédé fonctionne puisque, depuis, aucune attaque kamikaze n’a été recensé en Israël.

Pour les militaires en poste à la frontière entre Israël et le Liban, région où la situation reste tendue, le problème est d’une toute autre nature. Les deux pays étant séparés par une clôture dotées de capteurs électroniques, les animaux – en particulier des sangliers – qui s’en approchent de trop près déclenchent une alarme, laquelle provoque un branle-bas qui n’a aucune raison d’être.

Si ce type d’incident n’arrivait que ponctuellement, ce ne serait pas ennuyeux. Sauf que ce n’est pas le cas, au point même d’empêcher les soldats de dormir. Alors, selon le quotidien Yediot Aharonot, les militaires ont eu l’idée de se rendre au zoo de Tel-Aviv pour y récupérer des… excréments de lion, afin de dissuader les animaux de s’approcher des capteurs électroniques.

Et aussi surprenant que cela puisse paraître, et bien qu’il n’y ait pas de lion dans la région, ce procédé à l’air, pour le moment efficace.

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