Deux gendarmes de Meurthe-et-Moselle ont mis fin à leurs jours

Que se passe-t-il chez les gendarmes lorrains? A quelques jours d’intervalle, deux d’entre eux ont mis fin à leurs jours en utilisant leur arme de service.

Ainsi, 13 septembre, vers 18 heures, un capitaine âgé de 38 ans et père de deux enfants, s’est suicidé dans son bureau du Groupement de gendarmerie de Meurthe-et-Moselle, à Nancy.

Selon le parquet de Nancy, le geste de cet officier, en charge notamment du renseignement, n’aurait aucun rapport avec son activité professionnelle. Cela étant, une enquête judiciaire a été ouverte pour établir les circonstances de ce drame.

La semaine passée, le 9 septembre, un adjudant de la brigade de gendarmerie de Blainville-sur-l’Eau, a également mis fin à ses jours sur son lieu de travail. Le sous-officier, âgé de 35 ans et père de deux enfants, était en permission au moment de commettre son geste fatal. Il préparait un concours afin de passer officier.

Là encore, selon le colonel Francis Paccagnini, le commandant du Groupement de gendarmerie de Meurthe-et-Moselle, le suicide de cet adjudant n’aurait pas de lien avec son « environnement professionnel » et une enquête a aussi été ouverte.

En août 2009, le général Gérard Samuel, alors commandant de la région de gendarmerie de Lorraine et de la gendarmerie pour la zone de défense Est, s’était suicidé à moins d’un mois de sa mise en 2e section.

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