Armée de Terre : Les missiles Javelin attendus en septembre

En 2009, l’armée de Terre a pris la décision d’abandonner les missiles antichar Milan en raison de leur mode de guidage filoguidé. Si ce système permet de modifier la trajectoire de l’engin tiré, il présente néanmoins le désavantage de rendre l’opérateur facilement détectable par l’adversaire.

Exit donc la dernière version ER du Milan, du missilier MBDA. Deux autres modèles de missiles « Fire and Forget » (tir et oubli) pouvaient correspondre aux besoins exprimés par l’armée de Terre : le Javelin du joint-venture américain Raytheon-Lockheed-Martin et le Spike, de la société israélienne Rafael.

Bien que le second avait la préférence de l’armée de Terre et qu’il était en outre moins cher, c’est finalement le Javelin qui a été retenu par la Direction générale de l’armement (DGA).

Le contrat portant sur l’acquisition de 260 missiles et 76 postes de tir dans le cadre du dispostif « Foreign Military Sale« , a été signé le 9 juillet dernier à l’ambassade de France à Washington, le tout, pour près de 70 millions de dollars.

Désormais, ces missiles Javelin doivent être livrés en France dès ce mois de septembre. Les premiers exemplaires iront au camp militaire de Canjuers afin de former et entraîner, le mois suivant, les futurs servants au fonctionnement de ce système.

Dès le début de l’année prochaine, ces missiles entreront en dotation au sein du contingent français déployé en Afghanistan. Cet armement, conçu à l’origine pour le combat anti-char, est notamment utilisé pour détruire les murs épais des maisons ou des enceintes où s’abritent les insurgés.

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