Un Transall allemand pris pour cible à Kunduz

Les hélicoptères ne sont pas les seuls appareils à être la cible des insurgés : les avions de transport aussi. En effet, un C-160 Transall de l’armée de l’Air allemande (Luftwaffe) a été visé, le 29 juillet, par des tirs d’armes légères et de lance-roquettes au moment de son décollage d’un terrain situé dans la province de Kunduz, dans le nord de l’Afghanistan.

Ces tirs n’ont pas fait ni victimes et ni dégâts dommageables sur l’appareil, qui transportait des troupes.

Avec un contingent pouvant atteindre les 5.300 hommes, l’Allemagne est le troisième contributeur de la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF), sous commandement de l’Otan, après les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.

Les troupes de la Bundeswehr sont déployées principalement dans la province de Kunduz qui connaît de puis quelques mois une intensification de l’action des insurgés, à cause de son positionnement géographique, qui en fait le point de passage obligé des convois de l’Otan en provenance du Tadjikistan et de la présence importante d’habitants pachtounes, l’éthnie dont sont issus les taliban. 

Par ailleurs, la veille des tirs contre le Transall, la Bundeswehr a perdu un drone de reconnaissance Luna. Cet engin sans pilote, qui pèse moins de 40 kg, peut être équipé d’un radar miniature, d’une caméra ou d’un équipement de relais radio. Lancé à partir d’une catapulte, il peut rester en vol pendant 5 heures.

L’exemplaire a été perdu à cause d’un problème technique. Et compte tenu du fait qu’il est tombé dans le district de Qal’ah-ye Zal, contrôlé par les insurgés, et que ses équipements ne sont pas considérés « sensibles », il a été décidé, selon l’ISAF, de ne pas le récupérer.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]