Un bang qui fait (beaucoup) de bruit

En février dernier, le passage accidentel du mur du son par un Mirage 2000 du 1/12 Cambresis dans le nord de la France avait provoqué l’émoi, saturé les centres d’appels des secours et fait naître des rumeurs censées expliquées l’origine du « bang » inhérent à ce genre de phénomène. Un groupe créé sur Facebook pour l’occasion avait rassemblé en un temps records 15.000 personnes…

Et il s’est passé quasiment la même chose à Toulouse, le 22 juin au matin. A la différence que l’on peut comprendre l’angoisse des habitants de la ville rose, après la tragédie de l’explosion de l’usine AZF en serptembre 2001. Et à l’image des réactions observées dans le Nord, les gendarmes ont été assaillis d’appels de gens voulant connaître les causes de l’explosion qu’ils avaient entendue.

Et en en fait, l’explication est simple : un Rafale a été contraint de passer le mur du son dans les environs de Toulouse pour intercepter un Boeing 757 de la ligne Londres-Palma de Majorque qui n’avait pas communiqué sa position aux contrôleurs aériens.

Le Rafale, qui était alors en mission de surveillance aérienne, a donc reçu l’ordre de se porter à la hauteur de l’appareil commercial avant qu’il ne franchisse la frontière espagnole afin de l’identifier et d’établir un contact radio.

En temps normal, les pilotes de l’armée de l’Air ne peuvent franchir le mur du son qu’au-dessus de certaines zones définies. Sauf si ils sont engagés dans une porcédure d’interception.

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